Hypertension
Le fait de manger...quel plaisir! Les saveurs des ingrédients qui se mélangent et se combinent stratégiquement dans notre palais… ceux-ci font vraiment du bien à notre goût!
Toutefois, il faut faire attention à ce qu'on donne à notre précieux corps dans le but de garder notre organisme en santé, toujours en profitant des délices qui sont des cadeaux pour notre bouche.
Être en forme ne veut pas dire qu’on mangerait juste des feuilles et des repas insipides et monotones non plus. On peut parfaitement déguster des succulents plats qu'on est capables de préparer nous même, avec des ingrédients nutritifs et sains. Il faut aussi pratiquer des bonnes habitudes de vie qui nous aideront à être en santé.
L’Hypertension
artérielle est considérée l’une de principales causes de
maladies cardiovasculaires et de mortalité à l’échelle
mondiale.Généralement, elle ne donne aucun symptôme important
avant qu’il y ait de complications plus sérieuses dans
l’organisme. C’est pour cela qu’on l’appelle le tueur
silencieux.
Le
cœur pompe le sang vers les autres organes à travers le réseau de
vaisseaux sanguins. La pression exercée pour ce ruisseau de sang est
la pression artérielle.
Lorsque
le cœur se contracte pour impulser le sang et la distribuer en se
servant de vaisseaux sanguins (artères), il se crée une pression
appelée pression systolique. Quand le cœur se relaxe, la pression
engendrée par ce phénomène s’appelle pression diastolique.
La
pression artérielle est mesurée en mmHg ( millimètres de mercure)
ou cmHg( centimètres de mercure) et représentée souvent par une
fraction dans laquelle le numérateur est la pression systolique et
le dénominateur, la pression diastolique. La valeur normale de cette
mesure est 120/80 mmHg ou 12/8 cmHg. Aussitôt que la pression
dépasse les 140/90 mmHg, on parle d’hypertension. Pourtant, 62% de
maladies vasculaires cérébrales et 49% de cardiopathies
ischémiques (maladies cardiaques causées par une diminution ou
manque d’apport d’oxygène au muscle cardiaque tel qu’un
infarctus au myocarde) sont causées par de valeurs de pression
artérielle supérieures à la normale.
Une
pression artérielle élevée détériore les vaisseaux sanguins en
fonction de la durée de cette hausse de pression.
Il
existe divers niveaux d’hypertension artérielle, à savoir :
Préhypertension.
Valeurs majeures à 120/80 mmHg jusqu’à 139/89 mmHg
Hypertension
légère. 140/90mmHg à 159/99 mmHg
Hypertension
modérée. 160/100 à 179/109 mmHg
Hypertension
sévère ou élevée. 180/110mmHg et plus
Les
symptômes d’une hypertension artérielle très élevée sont :
maux de tête, palpitations, tintement d’oreilles, saignements de
nez, vertiges, vision trouble, nausées, confusion mentale,
somnolence et fatigue et engourdissements ou fourmillements dans les
mains et les pieds.
Les
conséquences de l’hypertension à moyen et à long terme sont :
perte d’élasticité et accélération du durcissement de vaisseaux
sanguins, vieillissement prématuré du cœur, dysfonctionnement
érectile chez les hommes, accidents cérébrovasculaires, maladies
cardiaques (infarctus, angine, insuffisance cardiaque, etc.),
insuffisance rénale et lésion de la rétine.
Donc,
il faut faire vérifier notre pression artérielle par un
professionnel de la santé au moins une fois par année et de temps
en temps par nous même avec les appareils pour mesurer la pression
dans les pharmacies. Une seule mesure par année n’est pas
suffisante, car celle-ci varie d’un moment à l’autre.
C’est
une bonne idée aussi de nous procurer notre propre tensiomètre.La
prise de la tension artérielle doit être effectuée dans un état
de calme et en position assise. Le bras dans lequel nous plaçons le
tensiomètre, dois être appuyé, et le brassard placé à la hauteur
du cœur. Nous éviterons de fumer et de consommer de la caféine 30
minutes avant de la prise de la pression artérielle.
Il
existe des facteurs de risque d’hypertension non modifiables tels
que l’âge (à partir de 55 ans, le risque augmente), le sexe ( les
hommes sont plus menacés que les femmes, les facteurs génétiques (
les personnes ayant des antécédents familières d’hypertension
précoce sont plus vulnérables) et certaines maladies telles que
l’apnée du sommeil ( le manque d’oxygène quand on ronfle de
manière excessive), le diabète et les maladies rénales.
Néanmoins,
il y a des facteurs de risque contrôlables qu’on peut diminuer ou
éliminer avec des bonnes habitudes de vie et d’alimentation, le
tout ensemble.
Des
bonnes habitudes de vie
En
premier lieu, il faut bouger, car l’activité physique qui demande
un effort cardiovasculaire abaisse la pression sanguine au repos,
aide à réguler le taux de cholestérol et à contrôler le poids
corporel.
Bougeons
modérément 30 minutes par jour en faisant le ménage, montant les
escaliers au lieu de prendre l’ascenseur ou marcher à la place de
prendre la voiture ou l’autobus.
Ensuite,
pratiquons le tennis, la natation, le patinage, la randonnée, la
course, ou n’importe quelle activité physique qui exige un effort
cardiovasculaire pendant 30 minutes 3 à 5 jours par semaine.
En
deuxième lieu, arrêtons de fumer, car la nicotine contenue dans les
cigarettes cause la production d’adrénaline, ce qui provoque une
vasoconstriction ( contraction de vaisseaux sanguins). Par
conséquent, le cœur récolte moins d’oxygène et doit faire un
effort majeur pour pomper le sang, le rythme cardiaque s’accélère
et finalement la pression artérielle augmente.
En
troisième lieu, il faut bien gérer le stress. Une situation de
stress extrême provoque la production d’adrénaline dans le corps
et ensuite, de la vasoconstriction et de l’hypertension.
Le
nervosisme occasionne une hausse du rythme cardiaque et de la
pression artérielle.
Donc,
pour mieux contrôler le stress, établissons des priorités dans
notre vie quotidienne puisqu’il n’est pas possible d’effectuer
toutes les tâches que nous voulons faire.
Trouvons
des moments pour nous détendre en réalisant des activités que nous
aimions faire comme le sport, prendre un bain relaxant, méditer,
voir un film ou écouter de la musique; après tout, nous le
méritons!
Des
bonnes habitudes alimentaires
Voici
quelques pratiques dans notre alimentation quotidienne qui aideront à
contrôler notre poids et par conséquent, notre pression
artérielle :
Premièrement,
il faut faire confiance aux signes de faim physique de notre corps
plutôt qu’aux signes de faim psychologique. Parfois nous avons
envie de grignoter quelque chose pendant que nous regardons la
télévision ou que nous sommes anxieux ou stressés. Ne mangeons pas
sans avoir faim pour éviter le surpoids corporel qui augmente les
risques d’hypertension. La meilleure façon d’éviter les
fringales et l’appétit vorace à table et de ne pas sauter les
repas. Si nous ne faisons pas un repas, nous privons notre corps de
nutriments et nous avons la tendance à grignoter des collations
commerciales telles que croustilles, muffins, barres de céréales,
biscuits, pizza, etc, ou à manger un surplus dans le repas suivant,
rendant presque impossible le contrôle de notre poids.
Donc,
prenons 3 repas à heures fixes et trois collations saines au besoin,
telles que crudités, noix, yogourt 2% matière grasse ou moins, etc.
Deuxièmement,
limitons la consommation des matières grasses en général, mais
essayons d’éviter les aliments contenant des gras saturés et gras
trans principalement, puisqu’elles sont responsables de
l’augmentation du taux de cholestérol sanguin, d’endommagement
des artères et en conséquence, d’hypertension et de maladies
cardiovasculaires.Utilisons de l’huile d’olive ou de canola à la
place de la margarine ou du beurre. Remplaçons une partie de la
matière grasse dans nos préparations de gâteaux à la maison, par
la compote de pommes non sucrée. Diminuons
à moitié la quantité de gras dans les recettes de nos gâteaux en
les substituant pour la même quantité de compotes de pommes maison
ou sans sucre ajouté.Remplaçons également le beurre par de l’huile
de canola ou de la margarine non hydrogénée dans nos préparations
en sachant que 150 ml ou environ 2/3 tasse d'huile remplacent 200g ou
environ 3/4 tasse de beurre.
Évitons
de manger des desserts ou des produits faits avec de la pâte
feuilletée comme les mille-feuilles, les pâtés ou les tartes
commerciales.
Troisièmement,
mangeons des fibres insolubles vu qu’elles nous donnent un
sentiment de satiété.En conséquence nous mangerons moins de
farines et de céréales contribuant ainsi à réguler notre glycémie
et notre pois corporel.
Parmi
les céréales que nous pouvons manger pour remplacer les farines
blanches, nous trouvons les pâtes de blé entier, le pain d’avoine,
le riz brun, le couscous de blé entier, le millet, le quinoa, le
sarrasin et le boulgour.
Au
cas ou nous n’aimerions pas les pâtes de blé entier, nous ferions
la proportion moitié pâtes de blé entier et moitié de pâtes
ordinaires en essayant de réduire graduellement celles préparées
avec de la farine blanche.
Il
faut tenir en compte que si nous incluons les fibres dans notre
alimentation, nous devons boire de l’eau, au moins de 6 à 8 verres
d’eau par jour pour éviter la constipation.
Quatrièmement,
réduisons les sucres raffinés dans notre diète quotidienne, car,
elles font osciller le taux de glycémie (la concentration de sucre
dans la circulation sanguine). L’augmentation de sucre dans le sang
a pour résultat une hausse dans le taux de cholestérol dont nous
avons déjà mentionné les conséquences.
Lorsque
nous achetons un produit, si le sucre se trouve parmi les trois
premiers ingrédients, choisissons un autre.
Donc,
préférons des collations saines telles que du granola maison, du
yogourt 2% matière grasse avec des fruits coupés et des grains de
chia, des gâteaux et biscuits maison au lieu de la pâtisserie
commerciale, des beignets, de la crème glacé, des bonbons, des
boissons gazeuses, etc.
Même
si les gâteaux sont préparés à la maison avec moins de sucre et
des gras insaturés comme l’huile de canola, ils sont à consommer
avec modération.
Buvons
de l’eau à la place de jus de fruits et mangeons des pâtes à
base de farine de blé entier et du pain de farine intégral,
d’avoine ou de seigle au lieu du pain blanc.
Quoi
que ce soit la boisson que nous consommons, essayons de ne pas
ajouter du sucre ou de le diminuer graduellement.
Le
sodium
Le
sodium attire naturellement l’eau. De cette façon, le volume de
sang à transporter dans les artères augmente. En conséquence la
pression sanguine dans les vaisseaux sanguins s’accroît.
Un
adulte devra consommer 1500 mg de sodium par jour, ce qui équivaut à
3,8 g de sel. L’apport maximum de sodium est de 2300 mg à 2400 mg
de sodium par jour, ce qui donne environ 6 g de sel, mais attention,
il ne faut pas arriver à ce niveau, car c’est une quantité de
sodium que nous ne devons absolument pas dépasser.
Pour
notre information, 1000 mg de sodium équivalent à 2540 mg de sel.
Nous
nous rendrons compte que la quantité de sucre contenue dans les
aliments commerciaux est étonnante. Par exemple; un muffin
commercial aux fraises apporte 520 mg de sodium (près du quart de
l’apport maximal tolérable ou AMT), un moccacino grand format
donne 440 mg de sodium (près de 20% de l’AMT).
Quoi
que ce soit que nous achetions pour manger, il faut faire attention
aux étiquettes nutritionnelles. Procurons-nous des aliments
contenant moins du 15% de la valeur quotidienne de sodium par
portion.
Un
aliment a une faible teneur en sodium s’il a moins de 10% de la
valeur quotidienne ( moins de 200mg par portion). Une teneur modérée
en sodium veut dire entre 10% et 15% de la valeur quotidienne ( 200
mg – 400 mg par portion) et une teneur élevée en sodium signifie
plus de 15% de la valeur quotidienne ou plus de 400 mg de sodium par
portion.
Actuellement,
une des stratégies de marketing dans le secteur alimentaire est de
se servir des citations telles que «teneur réduite en sodium»,
«moins de sel», «sans sel ajouté» et «légèrement salé».
Celles-ci ne signifient pas que l’aliment est faible en sodium.
Voici
les interprétations de ces mentions :
Teneur
réduite en sodium. La quantité de sodium du produit a été
diminuée de 25% après sa transformation par rapport à l’aliment
de référence.
Moins
de sel. La teneur en sodium de l’aliment est d’au moins 25%
inférieur au produit de référence.
Sans
sel ajouté. Le produit ne contient pas du sel ajouté. Cela ne veut
pas dire que sa teneur en sodium n’est soit pas significative,car
il y a d'autres additifs apparts le sel qui contient du sodium.
Légèrement
salé. Le produit pressent une réduction d’au moins 50% de la
teneur en sodium ajouté comparé à l’aliment de référence.
Quand
nous achetons un aliment, préférons les mentions « sans sodium»,
«sans sel», «pauvre en sodium», «faible teneur en sodium», «peu
salé», etc.
Dès
nos jours, le monde est habitué à manger la nourriture très salée.
Quand nous mangeons au restaurant, souvent un repas arrive aux
limites tolérables de la teneur en sodium ou bien la dépasse.
Il
vaut mieux de préparer notre repas à la maison où nous nous
contenterons avec une pincée du sel dans la nourriture. Le reste du
travail le feront les épices qui rehausseront le goût des aliments,
vu que c’est la combinaison des saveurs des ingrédients qui donne
la succulence à un plat et non les ingrédients en tant que tels. Si
nous sommes habitués à utiliser de grandes quantités de sel à la
cuisine, essayons de les diminuer graduellement. À table, n’ajoutons
pas du sel pour manger notre repas.
Voici
quelques idées des mélanges des épices pour assaisonner les
aliments :
Mélanges
pour le poulet
Coriandre
fraîche hachée finement
Ail
en poudre
Origan
séché
Sauce
de soya réduite en sodium (facultatif)
Vin
blanc (facultatif)
Une
petite quantité d’huile d’olive
Poivre
moulu
Une
pincée de sel
Ail
en poudre
Oignon
haché finement
Paprika
en poudre
Romarin
séché
Origan
séché
Une
petite quantité d’huile d’olive
Poivre
moulu
Une
pincée du sel
Il
y a des autres mélanges proposées par le livre Hypertension. 21
jours de menu. Alexandra Leduc. Les Publications Modus Vivendi inc.,
2017.
Je
ne les ai pas encore testés. Si vous osez le faire, allez- y!
1
c. à thé de basilic séché
1
c. à thé de poivre
1/2
c. à thé de paprika
1
c. à thé de persil séché
1
c. à thé de poudre d’oignon
1/2
c. à thé de poudre d’ail
1
c. à soupe de poudre d’oignon
1
c. à thé de moutarde sèche
1
c. à soupe de basilic séché
1/2
c. à thé de paprika
1/2
c. à thé assaisonnement au chili
Pour
la viande :
2
c. à soupe de poudre d’oignon
2
c. à thé d’origan séché
1
c. à hé de thym séché
1
c. à thé de poudre d’ail
Le
potassium
L’équilibre
potassium – sodium a un effet régulateur dans la pression
artérielle. Notre alimentation doit être riche en potassium et
pauvre en sodium pour aider à prévenir l’hypertension.
Une
alimentation riche en potassium baisse la pression artérielle.
Manger beaucoup de légumes et des fruits est une bonne habitude,
car, la plupart d’eux l’en contiennent.
Voici
les aliments les plus riches en potassium :
Aliment
|
Portions
|
Teneur
en potassium (mg)
|
Haricots blancs, haricots de Lima, fèves de soya |
160
g (1 tasse)
|
748
à 1061
|
Pomme de terre non pelée |
1
moyenne
|
926
à 952
|
Palourdes |
100
g (3 1/2 oz)
|
628
|
Navet |
140
g (1 tasse)
|
586
|
Tomates en purée, en conserve |
125
g (1/2 tasse)
|
580
|
Flétan |
100
g (3 1/2 oz)
|
576
|
Patate douce |
1
moyenne
|
542
|
Saumon |
100
g (3 1/2 oz)
|
300
à 505
|
Courge musquée, poivrée, Hubbard |
75
g (1/2 tasse)
|
308
à 478
|
Graines de citrouille |
35
g (1/4 tasse)
|
454
|
Épinards |
15
g (1/2 tasse)
|
443
|
Yogourt nature |
195
g (3/4 tasse)
|
386
à 431
|
Banane |
1
moyenne
|
422
|
Lait nature |
250
ml (1 tasse)
|
387
|
Source :
Santé Canada
Les
aliments suivants sont aussi source de potassium :
Produits
céréaliers tels que l’avoine et les produits à base d’avoine
et d’orge, pain de seigle, quinoa, riz basmati et sarrasin.
Fruits
comme les ananas, les bananes, bleuets, canneberges, citrons,
clémentines, fruits de la passion, kiwis, kumquats, limes,
mandarines, mûres, nectarines, pamplemousses, rhubarbe, tangerines.
Légumes
tels que les asperges, carottes cuites, courgettes, épinards,
panais, petits pois.
Légumineuses
comme les haricots cuits (noirs et blancs) et les pois chiches.
Les
grains de chia.
Les
oméga-3
D’abord,
un excès de cholestérol dans la circulation sanguine donne origine
à l’athérosclérose. Celle – ci est une maladie où le
cholestérol s’adhère aux artères, et par conséquent, ces
vaisseaux seront rétrécis, endommagés ou bloqués. Le cœur
augmentera la pression pour pomper le sang visant à maintenir le
flux sanguin et la pression dans les artères s’accroîtra.
Les
oméga-3 sont des bons gras qui aident à réduire le taux de
cholestérol sanguin.
Pour
inclure les oméga-3 dans votre alimentation, consommons des poissons
tels que le hareng, le maquereau, les sardines, le saumon et le thon.
Nous
pouvons aussi manger des grains tels que les grains de lin moulus, de
citrouille, de chanvre et de chia en les ajoutant à nos yogourts,
gâteaux maison, smoothies, salades, etc.
Ensuite,
mangeons quelques fois par semaine des noix telles que la noix de
Grenoble, de cajou, de macadamia, du Brésil, des amandes, des
arachides, des pacanes, des noisettes et des pistaches.
Et
finalement, utilisons des huiles d’olive extra-vierges, de canola,
de lin et de noisette, toutefois à consommer avec modération.
Les
fibres solubles
Lorsque
nous consommons de fibres solubles, elles forment un gel au contact
de l’eau et se lient au cholestérol dans l’intestin en
provoquant son élimination. De cette manière, elles contribuent à
éliminer ce cholestérol et à réduire le risque d’athérosclérose
et d’hypertension. En plus, elles agissent comme un filtre pour
modérer l’absorption de glucides, ce qui aide à réguler le taux
de cholestérol sanguin.
Pour
consommer des fibres solubles, remplaçons le pain de blé pour le
pain d’avoine. Mangeons aussi de l’avoine en préparant de gruau
( flocons d’avoine avec du lait) ou des céréales à base
d’avoine. En plus, nous pouvons ajouter du son d’avoine à nos
yogourts, gâteaux, crêpes ou à notre chapelure. Remplaçons les
pâtes faites de farine blanche, pour le quinoa, l’orge ou le riz
brun.
Finalement,
prenons de 2 à 4 portions quotidiennes de fruits et consumons de
légumes.
Il
est toujours recommandé de boire de 6 à 8 litres d’eau lorsque
nous mangeons beaucoup de fibres.
Voici
les meilleures sources de fibre solubles :
Aliment
|
Portion
|
Teneur totale en fibres(g)
|
Teneur totale en fibres solubles(g)
|
Psyllium en poudre |
1 c. à soupe
|
6
|
5
|
Grains de lin moulus |
40 g ( 1/4 tasse)
|
6.4
|
3.5
|
Grains de soya rôtis |
40 g ( 1/4 tasse)
|
7.6
|
3.4
|
Cœurs d’artichaut en conserve |
2
|
4.4
|
3.2
|
Céréales All Bran Buds |
30 g (1/2 tasse)
|
13
|
3
|
Haricots rouges cuits |
90 g (1/2 tasse)
|
5.7
|
2.8
|
Son d’avoine non cuit |
30 g (1/3 tasse)
|
4.8
|
2.3
|
Fèves de soya cuits |
100 g (1/2 tasse)
|
5.2
|
2.3
|
Choux de Bruxelles cuits |
80 g (1/2 tasse)
|
3.2
|
2
|
Mélange de légumineuses cuites |
90 g (1/2 tasse)
|
5.9
|
1.9
|
Orange |
1 moyenne
|
3.1
|
1.8
|
Boisson de soya |
250 ml (1 tasse)
|
3.4
|
1.5
|
Patate douce |
70 g (1/2 tasse)
|
3.8
|
1.4
|
Gruau non cuit |
30 g (1/3 tasse)
|
3
|
1.3
|
Prunes |
2 moyennes
|
2
|
1.1
|
Orge cuite |
80 g (1/2 tasse)
|
2.3
|
1
|
Pomme non pelée |
1 moyenne
|
3.7
|
1
|
Source :
Hypertension. 21 jours de menu. Alexandra Leduc. Les Publications
Modus Vivendi inc., 2017.
L’alcool
et la caféine
La
caféine se trouve dans le café, le thé, le chocolat, les boissons
gazeuses et les boissons énergétiques. Elle peut incrémenter
notablement la tension artérielle et aggraver les troubles de rythme
cardiaque, mais une consommation de café qui ne dépasse pas les 400
mg, c’est à dire, de 3 à 4 tasses de café infusé par jour
seront acceptables.
Quant
à l’alcool, il baisse la pression artérielle après sa
consommation, mais il la fait accroître de 10 à 15 heures plus
tard, mais le résultat est réversible. Toutefois, si nous buvons 3
verres ou plus d’alcool quotidiennement, le risque d’hypertension
est doublé à long terme.
Donc,
il est recommandé de ne pas dépasser 3 consommations pour les
hommes et 1 consommation pour les femmes par jour.
Une
consommation est égale à :
Une
bière de 340 ml ou 12 contenant 5% d’alcool
Un
verre de vin de 150 ml ou 5 oz contenant 12% d’alcool
Un
verre de vin fortifié de 90 ml ou 3 oz contenant 16% d’alcool
Un
verre de spiritueux de 45 ml ou 1 1/2 oz contenant 40%
En
conclusion, c’est l’ensemble de bonnes habitudes de vie et
alimentaires qui nous aideront à prévenir ou à contrôler
l’hypertension et non chacune séparément.
Le
Dr Martin Juneau, cardiologue et directeur de la prévention à
l’Institut de Cardiologie de Montréal a noté une diminution de la
pression systolique de 5 à 6 mmHg en modifiant le régime
alimentaire des patients. En ajoutant une perte de poids et la
pratique de l’activité physique, il a remarqué une baisse de 12
mmHg de la pression systolique ou de 7 à 8 mmHg de la pression
diastolique.
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